Prix du neuf : est-ce vraiment plus cher que l'ancien ?
L’immobilier neuf est-il réellement plus cher que l’immobilier ancien ? S’il est généralement admis que le neuf coûte environ 20 % plus cher que l’ancien, cette réalité est différente selon les région. Il convient également de prendre en compte le coût du logement sur longue période. Zoom sur 6 idées reçues sur le prix du neuf.
Idée reçue n°1 : dans l’ancien, je peux étaler les travaux
Vous estimez que l’ancien vous permet de répartir les dépenses tandis que le neuf vous contraint à débourser une somme importante en une seule fois ?
Lorsque vous vivez dans une copropriété ancienne, vous n’avez pas forcément le choix. Les travaux de copropriété sont votés à la règle de la majorité, même si vous y êtes personnellement opposé. De plus, certains imprévus (fuite d’eau, fenêtre défectueuse, serrure à changer…) nécessitent des réparations immédiates. Ces dépenses peuvent tomber au bon comme au mauvais moment !
Idée reçue n°2 : quelle que soit la région, le neuf est toujours plus cher que l’ancien
Le prix du foncier pèse pour beaucoup dans le prix du neuf, notamment lorsque l’emplacement est central. Dans les régions où le foncier n’est ni rare ni cher, le prix du neuf est parfois équivalent ou très proche du prix de l’ancien.
Idée reçue n°3 : en achetant dans l’ancien, je suis sûr d’être gagnant même sur plusieurs années
Il faut considérer les dépenses liées au logement dans leur ensemble. Elles se composent du prix d’acquisition mais aussi de toutes les dépenses ultérieures (réparations, consommations d’eau et d’énergie, travaux de copropriété…). Les garanties du neuf vous permettent de sécuriser les valeurs patrimoniales de votre bien.
Comparer les prix d’acquisition est une analyse relativement simpliste, qui fait l’impasse sur les coûts d’entretien et de rénovation. Or, ceux-ci peuvent représenter une part substantielle du coût du logement !
Idée reçue n°4 : un logement ancien est à l’abri des nouvelles réglementations écologiques
Le prix d’un logement neuf peut être renchéri par la mise en conformité avec certains labels ou normes (BBC…). Cependant, rien n’indique que les logements anciens ne devront pas, prochainement, se plier à de nouvelles règles nécessitant d’importants et coûteux travaux.
Par ailleurs, les biens anciens sont désormais soumis à l’obligation de réaliser des diagnostics de performance énergétique au moment de la revente. En fonction des résultats, ces diagnostics peuvent constituer de sérieux arguments pour le futur acquéreur désireux de négocier le prix de vente. Dans ce contexte, mieux vaut posséder un logement irréprochable sur le plan de l’efficacité énergétique.
Idée reçue n°5 : les frais liés à l’achat sont identiques dans le neuf et dans l’ancien
Les frais de notaire sont réduits dans le cas du neuf (entre 2 et 3 % du prix d’achat contre 7 à 8 % pour l’ancien). N’hésitez pas à utiliser notre simulateur frais de notaire.
Par ailleurs, votre banque, qui pourra plus facilement revendre un bien neuf en cas d’hypothèque, est susceptible de vous accorder des conditions de crédit plus intéressantes. L’immobilier neuf permet aussi de bénéficier de certaines aides telles que le prêt à taux zéro.
Idée reçue n°6 : l’ancien est autant recherché que le neuf par les locataires
Dans la réalité ce n'est pas le cas, car dans un investissement locatif, un bien neuf peut vous procurer une rentabilité locative supérieure :
- En étant loué plus rapidement
- En subissant un moindre turn-over des locataires
- En se louant plus cher
- En vous faisant profiter de certains avantages fiscaux (rentabilité nette-nette). Pour calculer votre investissement, vous pouvez par exemple utiliser notre simulateur Pinel.